Sunday 5 May 2019

Laïcité au Québec



Depuis dix ans j’essaie de composer un pris de position devant la question de la laïcité au Québec.

En premier lieu, je parte de la considération que, au fond, c’est une question qui a été mêlé sans fondement avec la question l’identité. Identité n’est pas une « chose » qu’on peut assigner une définition. Au Québec il y a un sans fin d’identités selon le quartier, la région, des communautés d’origine. Au fond c’est aussi vrai que chaque personne a une identité et que toutes ces identités sont construites historiquement et change constamment. Donc, identité n’est pas un concept qui peut nous aider à comprendre ni « gérer » la question de laïcité. Je préfère qu’on laisse de côté la question d’identité.

De même avec la question d’intégration. Il me semble beaucoup plus important the partir du concept de territoire. Donc, tous et toutes qui habite le territoire sont des Québécois et Québécoises. Si on accepte ça, la question devient « comment faire pour qu’on habite ensemble, qu’on vit ensemble. De là la question d’accommodation aura certain lieu.  Mais ça veut dire accommodation de tous et toutes.

En deuxième lieu, le concept de laïcité se réfère à une politique de gouvernance. Donc, tout dépend beaucoup du contexte politique. Et on sait bien que la politique est construite aussi historiquement et change selon le contexte.

Laïcité semble avoir à faire avec la séparation des deux sphères de la société : l’État et l’Église (ou Religion). Dans une sen minimale ça touche les pouvoirs de gouvernance et veut assurer que l’Église (Religion) n’a pas une influence excessive sur le pouvoir de l’État.   On demande au moins qu’il n’y a pas une Église (Religion) privilégiée par l’État.

Jusqu’à là, tout me semble assez clair. Au moins pour moi. Maintenant, on arrive à la question des « signes religieuses », concept tout à fait nouveau pour moi en arrivant au Québec. Ici, c’est clair qu’on n’interdit pas qu’un citoyen ou une citoyenne porte des signes de sa religion. C’est plutôt une question de la porte de signes religieuses par des personnes exerçant un fonctionne de l’État – on ajoute une fonctionne coercive.

Tout dernièrement, certains secteurs (QS entre autres) indiquent qu’ils ne voient pas une contradiction entre l’exercice d’une fonction de l’État – même coercive – et le porté d’un signe religieux. Leur explication : le porté ou non d’un signe religieux ne change en rien la fonctionne comme telle de l’État. On ajoute que l’absence d’un signe religieuse ne change rien non plus les critères de la fonctionne publique.

Après avoir vécu des années dans un pays (Pérou) qui avait, au commencement de ma présence, une Église établie, et après aussi vécu des années dans une lieu (Ontario) qui permettait des signes religieux portés par des fonctionnaires de l’État, je suis persuadé par cette option décrite dans le paragraphe précèdent.  Ce qui confirme mon option c’est aussi le niveau de discours qui a été en évidence au Québec depuis que le débat a commencé : discours islamophobe, raciste et excluant. Au moins le débat a mis ces attitudes en évidence et surtout pour pencher sur la question d’identité et des signes religieuses. Ni l’un ni l’autre est pertinent au débat sur la laïcité.

(Je m'excuse pour les erreurs de français.

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